Un orphelinat qui n'en est pas un - La façade du paradis des éléphants
Cela ressemble à un rêve pour les amis des animaux : un orphelinat pour éléphants, dans lequel les éléphants orphelins ou blessés seraient pris en charge. Animaux Obtenir une protection, des soins et une vie adaptée à l'espèce. C'est exactement ce que promet le Pinnawala Elephant Orphanage à Sri Lanka. Fondé en 1975, l'établissement se présente comme un centre de sauvetage pour les éléphants qui n'auraient aucune chance de survie dans la nature. Chaque année, des centaines de milliers de touristes du monde entier se rendent à Pinnawala pour voir les éléphants de près, les nourrir et les observer se baigner au soleil.
Mais derrière ce décor idyllique se cache une autre réalité, celle de l'appât du gain, des mauvais traitements et du commerce sans scrupules d'êtres vivants. De nombreux rapports et recherches suggèrent que Pinnawala n'est pas la zone protégée qu'elle prétend être. Elle ressemble plutôt à un zoo dans lequel les éléphants sont soumis à un tourisme de masse. Au lieu d'être sauvés, de nombreux animaux y mènent une vie enchaînée, sous le contrôle permanent de mahouts qui n'hésitent pas à recourir à la violence lorsqu'un éléphant "n'obéit pas".
Un ancien visiteur décrit ainsi ses impressions : "Je m'attendais à voir un lieu de soins. Mais ce que j'ai vu était une attraction touristique avec des éléphants enchaînés qui devaient fonctionner en appuyant sur un bouton. J'avais l'impression d'être dans un cirque, pas dans un centre de secours".
Mais le pire est que même les éléphants qui naissent ici en captivité n'échappent pas à leur destin. Certains sont vendus à des temples, d'autres disparaissent dans les collections privées d'hommes d'affaires fortunés. Mais face à toutes ces accusations, la direction de Pinnawala reste systématiquement silencieuse.
Dans ce reportage, nous dévoilons ce qui se passe réellement en coulisses à Pinnawala - et pourquoi ce prétendu orphelinat est en réalité une captivité à vie pour les éléphants.
Nous avons bien entendu demandé à la direction de l'orphelinat de Pinnawala de prendre position sur ces accusations et de nous faire parvenir nos questions - nous en dirons plus à la fin.
La vérité sur les éléphants "sauvés
Officiellement, Pinnawala prétend s'occuper d'éléphants orphelins et blessés. Mais un regard attentif sur l'origine des animaux soulève des questions.
Une grande partie des éléphants de Pinnawala n'ont pas été sauvés de situations d'urgence, mais sont nés en captivité. Ces éléphanteaux ne connaissent jamais la liberté de la vie sauvage, mais grandissent dans un environnement qui les prépare à une vie d'attraction touristique. Au lieu d'être élevés de manière naturelle par leur mère, ils sont habitués très tôt au contact avec les hommes. Ils apprennent à se laisser toucher par des étrangers, à accepter de la nourriture contre de l'argent et à se mettre en scène pour des photos.
La pratique consistant à "dresser" de force les jeunes éléphants pour qu'ils restent obéissants est particulièrement dérangeante. Les observateurs critiques rapportent que l'utilisation traditionnelle de bâtons munis de crochets - appelés "crochets" - a pour effet d'augmenter le nombre d'éléphants. Ankus - pour punir les éléphants "récalcitrants" est monnaie courante. Cela va à l'encontre de toutes les normes modernes de protection des animaux, mais au nom du business, on le tolère.
"Si un éléphant désobéit, il est battu. S'il résiste, on l'attache. Ce n'est pas du sauvetage - c'est du dressage".
- Témoignage d'un initié anonyme
L'une des révélations les plus troublantes concerne le prétendu "transfert" d'éléphants vers des temples ou d'autres institutions. Officiellement, Pinnawala affirme que ces éléphants continuent à mener une vie protégée. Mais les organisations de protection des animaux ont documenté que nombre de ces animaux sont ensuite détenus dans des conditions catastrophiques dans des temples, où ils sont utilisés abusivement pour des processions religieuses. Ils y passent souvent leur vie en isolement, enchaînés, sans accès à l'eau ou à l'ombre.
Pinnawala prétend sauver des éléphants - mais en réalité, elle produit une nouvelle génération de prisonniers.
Une attraction touristique plutôt qu'une zone protégée ? - Le commerce brutal avec les éléphants
En visitant le Pinnawala Elephant Orphanage, on pourrait croire au premier abord que l'on se trouve dans un lieu de protection et de soins pour les éléphants blessés et orphelins. En effet, l'orphelinat est présenté dans les brochures officielles comme un centre de sauvetage - mais si l'on y regarde de plus près, on se rend vite compte qu'il s'agit plutôt d'une attraction touristique bien camouflée, dans laquelle les éléphants ne sont pas des êtres vivants à protéger, mais des pièces d'exposition rentables.
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Dernière mise à jour le 2025-03-28 / Liens affiliés / Images fournies par Amazon Product Advertising API
Le tourisme de masse plutôt que le bien-être des animaux
Chaque jour, des centaines de touristes affluent sur le site, attirés par des images d'éléphants se baignant dans la rivière. Ce qui semble être une image idyllique est en réalité un spectacle chorégraphié qui vise à maximiser le nombre de visiteurs. La direction fait de son mieux pour maintenir cette impression - mais les critiques parlent d'une mise en scène hautement lucrative aux dépens des animaux.
Un élément central du modèle commercial est ce que l'on appelle le "bain des éléphants" dans la rivière Maha Oya toute proche. Mais contrairement à ce que beaucoup pensent, les animaux ne jouissent pas ici de temps libre. Ils sont conduits en groupes dans l'eau par des mahouts (conducteurs d'éléphants), enchaînés ou dirigés à l'aide de bâtons. Les animaux n'ont pas le choix - ils doivent se plier au spectacle pour que les touristes puissent prendre leurs photos souvenirs parfaites.
La face cachée des mahouts
La manière dont les cornacs traitent les éléphants est particulièrement inquiétante. Des rapports et des enregistrements vidéo attestent de l'utilisation de ce que l'on appelle des "ankus", les fameux crochets pour éléphants. Officiellement, l'orphelinat nie que les animaux soient maltraités. Mais en y regardant de plus près, on peut voir des cicatrices sur la peau de nombreux éléphants - un signe infaillible de mauvais traitements.
Les mahouts ne sont pas de simples gardiens d'animaux - ils les contrôlent par la peur. Un éléphant qui résiste ou qui n'obéit pas est soumis à des méthodes très dures. Des images circulent régulièrement sur les médias sociaux, montrant des éléphants battus avec des bâtons ou tenus par de courtes chaînes. La direction de Pinnawala reste silencieuse face à ces accusations - ou les minimise.
Des touristes complices ?
De nombreux visiteurs ne se doutent pas que leur droit d'entrée ne sert pas à protéger les éléphants, mais à financer un système qui exploite les animaux. Pinnawala ne gagne pas seulement de l'argent sur les droits d'entrée, mais aussi sur des forfaits photo onéreux, sur des "expériences de nourrissage" payantes.
Les critiques réclament depuis des années une réduction drastique du nombre de touristes et une réforme de l'attitude. Mais les responsables ne sont pas incités à changer quoi que ce soit - tant que les affaires sont florissantes, le statu quo est maintenu.
Un centre d'élevage plutôt qu'un orphelinat - D'où viennent vraiment les éléphants ?
Le Pinnawala Elephant Orphanage a été fondé à l'origine pour accueillir des éléphants orphelins et blessés. Mais si l'on se penche sur les chiffres réels et les histoires d'origine des animaux, on se pose rapidement des questions : au lieu d'offrir exclusivement une seconde chance aux orphelins, Pinnawala est devenu depuis longtemps une station d'élevage qui augmente artificiellement les effectifs - et soulève ainsi de nouvelles questions.
Né pour la captivité
Selon les données officielles, plus de 80 éléphants vivent actuellement à Pinnawala. Mais un fait alarmant est volontiers passé sous silence dans la publicité touristique : une grande partie de ces animaux n'ont pas du tout été sauvés à l'état sauvage, mais ont été élevés directement dans l'établissement ou sous la surveillance de l'État.
Cela va à l'encontre de l'objectif initial d'un orphelinat, qui devrait être d'accueillir des éléphants blessés et sans parents. Mais au lieu de se concentrer sur la réhabilitation, Pinnawala mise sur la reproduction contrôlée - notamment parce que les jeunes éléphants attirent le public et sont parfaitement commercialisables.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : plus de 40 éléphants sont nés à Pinnawala au cours des dernières décennies. Ces animaux n'ont jamais connu la liberté, ont été habitués à l'homme dès leur plus jeune âge et sont donc pris dans un cycle éternel de captivité. Ils ne sont pas orphelins - ils sont le produit d'un modèle commercial.
L'élevage plutôt que la réintroduction
Les organisations de protection des animaux critiquent le fait qu'aucun effort sérieux n'est fait à Pinnawala pour réintroduire les éléphants dans la nature. Alors qu'il existe dans d'autres pays des programmes visant à habituer progressivement les animaux à une vie en liberté, Pinnawala s'entête : aucun éléphant de l'orphelinat n'a jamais été relâché avec succès dans la nature.
Pourquoi ? La réponse est simple : les éléphants sont trop précieux pour être relâchés dans la nature. Au lieu de leur donner la possibilité de mener une vie adaptée à leur espèce dans des parcs nationaux, ils sont maintenus toute leur vie dans l'établissement - où ils posent pour des photos, "peuvent" se baigner et divertissent des touristes payants.
Où disparaissent les éléphants ?
Un autre point noir dans la Histoire de Pinnawala sont les mystérieux transferts d'éléphants vers des temples et des institutions privées. Des rapports apparaissent régulièrement selon lesquels des animaux sont remis à des institutions religieuses, où ils sont utilisés abusivement comme symboles sacrés et servent à des processions.
Les documents officiels relatifs à l'abandon des éléphants sont difficilement accessibles. Mais les experts soupçonnent Pinnawala de servir de source d'approvisionnement pour les temples et les propriétaires privés d'éléphants. Qui contrôle réellement ce qui se passe avec les animaux qui disparaissent soudainement ? Et pourquoi ces transferts sont-ils si mal documentés ?
Les responsables de l'orphelinat restent silencieux à ce sujet.
La souffrance animale pour les attractions touristiques - le quotidien en coulisses
Ce qui se passe chaque jour au Pinnawala Elephant Orphanage n'a pas grand-chose à voir avec un élevage respectueux de l'espèce. Dans les coulisses se cache une réalité troublante qui est volontairement cachée aux touristes.
Enchaînés et livrés - Le prix de la photo touristique
Chaque jour, des centaines de visiteurs affluent à Pinnawala pour prendre des photos avec des éléphants apparemment heureux. Mais la vérité est tout autre :
Une grande partie des animaux passent de nombreuses heures par jour enchaînés, certains même presque 24 heures sur 24. Justifiée par le public comme une mesure de sécurité, l'enchaînement se révèle en réalité être une méthode pour garder les animaux dociles.
Des témoins et d'anciens visiteurs ont documenté des cas où les éléphants restent étroitement enchaînés, même la nuit et à des moments où il n'y a pas de danger immédiat. Il s'agit d'une violation manifeste des normes internationales en matière de détention d'animaux, telles qu'elles sont exigées par des organisations telles que Elephant Voices ou Born Free Foundation.
Un ancien visiteur nous en parle en exclusivité :
"Les éléphants étaient enchaînés pendant des heures, immobiles et visiblement stressés. Lorsque j'ai abordé le sujet avec le personnel, je n'ai obtenu que des réponses évasives".
La violence plutôt que les soins - Le rôle des mahouts
Les mahouts, les soigneurs d'éléphants, sont traditionnellement considérés comme des personnes expérimentées en matière de soins aux animaux. Mais à Pinnawala, la réalité est tout autre. Des enregistrements et des témoignages apparaissent régulièrement, qui prouvent que les mahouts frappent les éléphants avec l'ankus (crochet à éléphant) et les exhibent brutalement. Un mahout, qui souhaite rester anonyme, parle même de violence systématique :
"Si un éléphant ne réagit pas immédiatement, il y a des coups de croc. Cela arrive tous les jours - souvent caché des touristes. Les animaux apprennent à avoir peur des cornacs".
Des vidéos et des rapports d'observateurs indépendants, qui ont capté la triste réalité des coulisses, montrent également que cette violence n'est pas une exception, mais qu'elle est apparemment quotidienne.
Pas de refuge - Le stress quotidien des éléphants
Les éléphants sont des animaux très intelligents et sociaux qui ont besoin de lieux de retraite calmes pour évacuer leur stress. Or, ces lieux de retraite sont rares, voire inexistants à Pinnawala. Les flux de visiteurs, le bruit et la fréquentation permanente du public entraînent de graves problèmes psychiques chez ces animaux sensibles, ce qui se traduit par un comportement frappant : mouvements stéréotypés, automutilation, agressivité envers les congénères et les soigneurs.
Dans une étude réalisée en 2012, les experts du Sri Lanka Environment Trust ont déclaré que les conditions à Pinnawala n'étaient guère adaptées à l'espèce et qu'elles causaient à long terme des dommages considérables aux animaux. Pourtant, jusqu'à présent, rien ou presque n'a changé.
Le Pinnawala Elephant Orphanage pratique systématiquement la cruauté envers les animaux sous le couvert du tourisme. Au lieu d'offrir une protection aux éléphants, le profit prime sur le bien-être des animaux. Et la direction ne dit rien.
Le silence des responsables - Pourquoi Pinnawala refuse la critique
L'ouverture est une caractéristique essentielle de toute organisation digne de confiance - en particulier lorsqu'elle prétend agir dans l'intérêt du bien-être des animaux. Or, la direction du Pinnawala Elephant Orphanage semble éviter systématiquement la transparence. Nos propres expériences soulignent cette attitude problématique :
Dans un premier temps, les responsables étaient apparemment ouverts à un entretien. Nous avons contacté la direction avec une demande d'entretien formulée de manière neutre, mais précise, afin de donner aux deux parties l'occasion d'adresser les reproches et les préoccupations. Au début, le personnel de l'établissement s'est montré disposé à répondre à nos questions. Mais après l'envoi d'une liste de questions complète et détaillée, qui mettait notamment en lumière de manière critique l'origine des éléphants, les pratiques d'élevage, les méthodes de détention ainsi que les aspects éthiques et financiers, un silence radio absolu s'est soudainement installé.
Nos questions - et le silence pesant
Les questions que nous avons posées à la direction visaient des points critiques essentiels :
- D'où viennent vraiment les éléphants ?
- Pourquoi n'existe-t-il pas de programmes de réintroduction documentés ?
- Les éléphants sont-ils vendus ou prêtés à des temples ou à des institutions privées ?
- Comment la direction justifie-t-elle le fait que les éléphants soient enchaînés plusieurs heures par jour ?
- Pourquoi les éléphants sont-ils encore traités avec des bullhooks ?
Mais au lieu d'une communication ouverte, c'est soudain le silence absolu qui a prévalu. Nos tentatives répétées d'obtenir des réponses ont été ignorées, les appels téléphoniques n'ont plus été acceptés et les e-mails n'ont plus été traités. Manifestement, nos questions critiques étaient perçues par la direction comme une menace qu'elle préférait écarter plutôt que d'aborder sérieusement.
Que voulions-nous savoir exactement ? - Les questions auxquelles Pinnawala ne veut pas répondre
Voici quelques-unes des questions centrales auxquelles Pinnawala a délibérément choisi de ne pas répondre :
- Pourquoi les bébés éléphants sont-ils élevés de manière ciblée alors que la mission devrait être de sauver les animaux orphelins ?
- Existe-t-il des contrôles indépendants sur le respect des normes internationales en matière de bien-être animal ?
- Comment Pinnawala justifie-t-elle l'utilisation continue des éléphants comme attraction touristique malgré les critiques internationales ?
- Combien de fois et pourquoi les éléphants sont-ils traités violemment avec des crochets à éléphants ?
- Pourquoi les éléphants de Pinnawala ne sont-ils pas progressivement réintroduits dans la nature, alors que d'autres organisations le font avec succès ?
- Comment les énormes revenus générés par le tourisme sont-ils réinjectés dans le bien-être des animaux - existe-t-il des preuves à ce sujet ?
Ces questions devaient donner à Pinnawala l'occasion de se justifier ouvertement ou d'aborder les problèmes en toute franchise. Mais la direction a préféré opter pour le silence - un silence qui en dit plus long que n'importe quelle déclaration officielle.
Le silence comme aveu
Le fait que le Pinnawala Elephant Orphanage ignore nos demandes répétées est plus qu'un manque de professionnalisme - c'est un aveu indirect que les reproches sont justifiés. La transparence a une autre allure. Celui qui n'a rien à cacher ne doit pas éviter les questions critiques.
Pour les touristes qui s'intéressent à la protection des éléphants, le comportement de Pinnawala devrait être un signal clair : Visiter Pinnawala, c'est peut-être financer la souffrance animale et contribuer à ce que les éléphants continuent de souffrir. Tant que Pinnawala ne changera pas fondamentalement ses pratiques et n'affrontera pas ouvertement les questions urgentes, le reproche demeurera : Le Pinnawala Elephant Orphanage n'est pas un véritable orphelinat, mais fait partie d'un système qui commercialise la souffrance animale.
La responsabilité de chacun - Un appel aux voyageurs et au public
Le Pinnawala Elephant Orphanage peut se présenter extérieurement comme un refuge, mais un regard attentif révèle une autre sombre vérité. Tant que les visiteurs ferment les yeux, sans le savoir ou volontairement, et achètent des billets d'entrée, prennent des photos et soutiennent les mises en scène, ils financent un système qui commercialise la souffrance des éléphants.
Nous avons essayé de donner à la direction de Pinnawala la possibilité de s'exprimer afin que notre recherche soit équilibrée et équitable. Dans un premier temps, nous avons reçu des promesses de réponses complètes à nos questions. Mais après que nous ayons posé des questions concrètes et critiques, le contact a été brusquement rompu - jusqu'à aujourd'hui, la direction garde obstinément le silence.
Notre appel
La protection des éléphants commence par ne pas soutenir les établissements qui exploitent les animaux ou qui les maintiennent dans des conditions contraires au comportement naturel de ces animaux sensibles et intelligents. Si vous souhaitez vous rendre au Sri Lanka en tant que touriste et voir des éléphants, veillez à choisir des établissements recommandés par des organisations de protection des animaux internationalement reconnues, des établissements qui fonctionnent de manière transparente, qui ne permettent pas d'interactions douteuses et qui effectuent un véritable travail de sauvetage.
Le Pinnawala Elephant Orphanage n'en fait actuellement pas partie.
Comment le tourisme à dos d'éléphant peut être éthiquement responsable
Les éléphants fascinent les hommes depuis des siècles. Mais la responsabilité éthique nous impose de ne pas manifester notre admiration au détriment du bien-être des animaux. En tant que touriste, tu as le pouvoir d'apporter des changements positifs - ou de soutenir des abus existants. Il est essentiel de regarder attentivement avant de soutenir une institution comme Pinnawala.
Comment s'assurer que ta visite ne favorise pas la cruauté envers les animaux :
- Renonce au contact direct
Renonce absolument à des activités telles que Promenade à dos d'éléphantLes animaux sont souvent en contact direct avec les humains, lors de spectacles, de bains avec les éléphants ou de nourrissages. Ces interactions sont presque toujours liées au stress, à la peur, voire à la violence, et ne sont jamais adaptées à l'espèce. - Opte pour des alternatives éthiques
Choisis des installations ou des parcs nationaux où tu pourras observer les éléphants à une distance sûre, tout en les voyant se comporter naturellement. Par exemple, tu peux visiter le Parc national d'Udawalawe, dans le Parc national de Minneriya ou dans le Parc national de Kaudulla voir des éléphants sauvages sans mettre leur liberté en danger - Renseigne-toi bien au préalable
Avant ton voyage, fais des recherches précises sur les organisations qui respectent ou non les normes éthiques. Les organisations internationales de protection des animaux telles que :
- Fondation Born Free (bornfree.org.uk)
- Voix d'éléphant (elephantvoices.org)
- Fondation Save Elephant (saveelephant.org)
- Soutenir le tourisme durable
Ton argent détermine les pratiques qui perdurent et celles qui ne le sont pas. En choisissant délibérément des offres responsables, tu contribues activement à mettre fin à la cruauté envers les animaux et à promouvoir des projets durables. - Partage ton expérience avec d'autres
Raconte tes observations à tes amis, à ta famille et à d'autres voyageurs et explique-leur quelles sont les attractions qui ne posent pas de problèmes éthiques et celles qui doivent absolument être évitées. La prise de conscience est source de changement.
Ta décision fait la différence !
Au final, c'est toi qui décides, par ton comportement, si tu fais partie du problème ou de la solution. Pinnawala a peut-être encore du succès aujourd'hui en tant qu'attraction touristique - mais le pouvoir de changer cela dépend de chaque voyageur, y compris de toi.
Fais un geste contre l'exploitation des éléphants. Car ce n'est que lorsque plus personne ne paiera que la souffrance cessera.